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DISCOURS SUR L’IGNORANCE
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- Published on 08 May 2015
- Written by Super User
Face au savoir qui est un plein, l’ignorance est un vide, c’est la forêt dense comparée à un désert sec. Jeté au fond de cet abime, celui qui ne sait rien passe toute sa vie à l’état de bébé, c’est un éternel nourrisson dépossédé de toute connaissance et dont le raisonnement ne saurait être qu’enfantin. Sans erreur et sans leurre, nous pouvons attester que l’ignorance est la pire des calamités, étant un frein majeur à l’évolution et un puissant facteur de stagnation. Tous les lettrés ont le devoir impérieux de combattre vigoureusement l’analphabétisme en mettant à la disposition de l’humanité inculte les moyens de s’instruire et d’accéder à la lumière. Des auteurs confirmés nous donnent leur définition de l’ignorance :
« L’ignorance des dangers (chez les jeunes gens), fait leur force » (Gide)
La détermination des adolescents, leur négligence, leur inconscience ont de quoi surprendre. C’est l’âge de toutes les outrances, de tous les excès, de toutes les dérives. On ne réfléchit pas assez : un mot, un cri, un geste suffit à les engager dans les « échappées fantastiques ». Les conséquences ? Ils s’en moquent éperdument. L’action, l’action et encore l’action, à n’importe quel prix. Fut-ce celui de la vie. Et si nous devons évaluer le prix morbide de cette absence radicale de discernement, nous n’aurons qu’à nous reporter aux macabres statistiques des accidents de motocyclettes sur les routes. Des hécatombes, chaque année, l’ignorance danger donne quelque force mais expose son homme à une mort certaine et tragique.
« L’homme est sujet à l’ignorance et à l’erreur comme toutes les intelligences finies » (Montesquieu)
Dans le monde des hommes, il n y pas de places pour l’omniscience, perçue comme une érudition intégrale et parfaite. Nos connaissances sont parcellaires, relatives, finies incomplètes. Après sept millions d’année d’existence terrestre, nous n’avons cessé de nous questionner sur nous-mêmes :
« D’où venons-nous ? Où allons-nous ? » Rien ne nous autorise à ce jour, du moins, à parader, à pavoiser, à se pavaner, la retenue nous convient mieux et nos succès intellectuels, tout mérités qu’ils soient, ne permettent qu’une joie modérée, à la taille de nos défaillances et de nos déficiences. L’erreur nous guette toujours.
«Les grandes âmes, qui, ayant parcouru tout ce que les hommes peuvent savoir, trouvent qu’ils ne savent rien …. C’est une ignorance savante qui se connait »(Pascal)
Il n y a que le savant parvenu au tout dernier bout de chemin de la connaissance qui puisse toucher du doigt son ignorance. La chose intervient quand l’érudit prend la mesure des problèmes à résoudre et des découvertes à faire et comme l’Univers lui parait immesurable et inconquérable, en totalité il se dit intérieurement que tout savoir ne pèse pas bien lourd et qu’il ferait mieux de réduire ses ambitions. D’ailleurs, la fréquentation des grands savants de ce monde fait découvrir chez eux, contre toute attente, la plus étonnante des modesties.
« Sur son visage affleura soudain la masque du grand homme que le savoir sépare de l’ignorance des simples » (Martin Du Gard).
Sur le visage des hommes éminents il y a l’empreinte ineffaçable de la science et de la sagesse. Au cours des congrès auxquels nous avons croisé à maintes reprises des visages rayonnants et irradiants portant les signes d’une longue ascèse dans les recherches de pointe où la vie de l’homme ingurgite des atomes de matière et des tonnes d’esprit. De même, dans les milieux religieux, nous avons fréquenté des hommes à la face lumineuse ayant épuisé leurs jours dans la prière continue, la contemplation, l’invocation, l’imploration la génuflexion et la prosternation.
« Comme l’ignorance est un état paisible et qui ne coute aucune peine, l’on s’y range en foule » (La Bruyère)
L’ignorance est une immobilité intellectuelle, elle ne saurait nous brusquer, nous presser nous brusquer, nous presser ou nous contraindre à l’effort. Avec elle, l’esprit est en congé et n’est pas tenu de travailler et si l’esprit venait à l’oublier, l’ignorance qui veille au grain viendra lui rappeler illico presto qu’il lui répugne de faire le plus petit geste. C’est bien de cette manière que des cerveaux conçus pour penser et imaginer se transforment petit à petit en rocher imperméables. Au cours de notre longue vie, nous avons côtoyé des idiots endurcis, des ignorants hermétiques ainsi qu’une frange de nullités absolues indignes défigurer dans l’espèce humaine.
« L’ignorance, cette couche obscure où l’humanité a dormi pesamment son premier âge » (Zola)
Tout a commencé avec l’ignorance, nulle part, il n’a été noté de bébé savant. Ce qui explique l’excessive longévité de l’inculture dans le premier âge de l’humanité, c’est le fait que celle-ci ait fonctionné sans élite pendant des millénaires. A l’heure de la conquête de la planète Mars il y a encore des tribus en Polynésie qui ont une lie et point d’élite. Notre analyse parait solidement fondée. Il a fallu donc à l’humanité amasser des connaissances, les soumettre au crible d’une critique élémentaire pour voir se constituer une classe savante dont les efforts ont permis de terrasser l’ignorance et la remplacer par le savoir .
« Souviens-toi sans cesse que l’ignorance n’a jamais fait de mal, que l’erreur seule est funeste » (Rousseau)
Ces propos appellent réflexion. Rousseau n’à point envie ici de se faire le panégyriste de l’ignorance est le degré zéro de la connaissance. Sinon, pourquoi aurait-il épuisé des années à glorifier l’instruction et l’éducation ? N’oublions pas qu’il fut un grand pédagogue. A l’inverse de ce que l’on pourrait croire, notre auteur voit en l’ignorance et l’erreur deux maux véritables, à la différence que le second est pire que le premier. Il est vrai que l’erreur a de tous temps été moins excusable que l’ignorance, sauf en matière de justice où les textes sont formels « nul n’est censé ignorer la loi »
« Il ne manquait pas d’esprit, mais il était d’une ignorance crasse » (Lesage)
Il ya des gens qui sont ainsi : un esprit vif, une gouaille ravageuse avec un vide total en matière de connaissance savante. Ce déficit les diminue aux yeux de leurs contemporains parce que dans les sociétés avancées l’ignorance est plutôt mal vue. L’absence de savoir est un écran épais qui nous interdit la compréhension des choses : que saisir dans les phénomènes naturels tels la pluie et le vent quand on n’a aucune notion de météorologie ? Un minimum de connaissances est requis pour pénétrer leurs secrets leurs secrets et leurs mystères. L’esprit ne se suffit guère si son possesseur se contente de vivre dans l’ignorance, il faut recourir aux livres ou aux mémoires érudites.
« L’ignorance vaut mieux qu’un savoir affecté » (Boileau)
Déclarer son ignorance est plus méritoire qu’un semblant de savoir. Il y a danger à faire croire aux autres qu’on sait alors qu’on ne sait rien. On peut les induire en erreur. Supposons qu’un nullard aille jouer le rôle d’un astronome devant un public simple et niais. Il pourrait, en toute conscience inclure les galaxies, dans le système solaire et se rendre coupable d’une erreur gravissime. Le savoir affecté peut se révéler soit incohérent, soit pernicieux, soit funeste, soit mortel dans le cas d’un faux médecin qui diagnostiquerait un cancer de la peau à la place d’une dermatite. On ne s’amuse pas avec la science : c’est une question de certitude.
L’alphabétisation des masses doit être la priorité de tous les gouvernements modernes : un peuple instruit est un peuple solide. La science ne chasse pas seulement l’ignorance, elle élimine, du même élan, tous ses succédanés et ses appendices : elle met fin à la superstition, à la magie, à la sorcellerie, au primitivisme, à l’archaïsme, à l’anarchie, a u désordre. Par son truchement, l’Homo Sapiens (le nom véritable de l’homme connaissant) sait lire, écrire, calculer, réfléchir, concevoir, planifier, programmer. Mort l’homme désordonné, mort l’homme désorienté, mort désespéré. La science remet en cause réforme, critique, reformule, reclasse, rééquilibre, rétablit, régule, elle est sans conteste le ressort de la civilisation.
« Votre clinique psychologique…si proche de toi et entre vos mains. »
L’énurésie…et le geste qui sauve.
« Lorsque notre corps marque sa présence, par son intervention rapide et spontanée, c’est beaucoup plus pour porter garant à une entité psychique en état de détresse, que pour marquer des points de suprématie…un corps qui se portait volontaire pour absorber le surplis d un résidu émotionnel est un corps clément qui mérite respect et considération …il a déjoue un acte d’implosion par un simple acte de faire pipi ou un gratuit jeu d’énurésie. D’ailleurs à quelque chose, malheur est bon. »
Par Belhaimeur Saïd-Psychologue
Nos enfants, aussi petits, faibles et vulnérables, qu’ils sont …ils vont devenir un jour forts et grands…ils vont détenir leurs sorts entre leurs mains …ils vont bâtir les arcanes de demain …ils vont instaurer leurs devenir et assurer leurs avenir …ils vont aussi garder sans doute quelques souvenirs d’hier …pour certains d’eux, ils n’arriveront jamais à oublier qu’un jour ils ont été des faibles et des impuissants enfants, maltraités, négligés, abandonnés et même agressés, directement ou indirectement …par erroné du sort, les coupables étaient bels et bien des parents durs, non affectueux et irresponsables…et par erroné du tort, les victimes étaient des enfants angéliques, à essences propres et transparents …des enfants innocents par leurs rires et sourires …séduisants par leurs lueurs physiques, leurs purs éclats, leurs naturels aspects et allures, leurs sincères curiosités et humours, leurs charmantes gesticulations, leurs discours relaxants et leurs emportements spontanés…ils ont mémorisé tout cela, jusqu’ au seuil de se retrouver au gouffre de l’ambivalence, départager entre deux sentiments, le sentiment d’aimer ou le sentiment d’haïr… haïr un père, une mère ou les deux a la fois. c’est le constat, malheureusement amer de nos enfants et de leurs états perturbés et affectés. c’est aussi l’acte accompli par une incessante ambivalence psychique qui tient nos enfants à contre cœur, les gagne, les ronge, les dérange et leur cause l ‘ irréparable tort, à un point tel que leurs subconscient les incite à réagir, à parler ou du moins à se murmurer, dans le calme et le silence, afin d’atténuer l’impact de la souffrance et de stopper le cercle infernal de l ‘inhibition… les incite à extérioriser par le jeux et l’oubli ou à laisser carrément leurs instincts prendre le dessus et dire : halte, halte, halte aux désordres, aux querelles, aux disputes, aux violences, … ! Pitié mes chers parents… ! Nous sommes vos enfants … ! Vous nous faites peur… ! Vous nous effrayez et vous nous faites souffrir… ! Nous sommes énurétiques à cause de vous et de vos agissements… sauf qu’on n’ose pas, vous le dire … ! reste à dire aux parents : « qu’il n ‘est pire sourd, que celui qui ne veut pas entendre la voix d’un enfants en détresse ».
-La peur de faire…pipi.
tout déficit, carence ou manque affectif, ne se traduit pas forcement, en émotions morbides, et affecte automatiquement notre état d’être. il est évident d’y attendre après tout ça, à des troubles et des altérations, dont le fardeau ne pèse pas uniquement sur notre appareil psychique mais sur notre corps aussi, notamment lorsque il s’agit des enfants dont le contenu et le contenant de leurs personne et personnalités, sont disproportionnés. autrement dits, la vulnérabilité de l ‘enfant choqué, en état de carence ou de manque affectif, ne permet pas à son appareil psychique, non encore structure ou très faiblement immunisé, de supporter toutes les répercussions et dommages des troubles …d’où la nécessité d’ une intervention corporelle pour absorber le surplus de la charge émotionnelle nuisible et le surdosage les résidus psychologique néfastes …le corps s’intervient pour épauler le psychisme d’un enfant faible et impuissant. et lorsque ce duo s’entraide pour départager un t rouble, une souffrance, une affection, on parle dans ce cas, d’ un trouble psychosomatique, ou à vrai dire des troubles d’origines psychiques et de manifestations physiques ou somatiques. et c’est dans ce contexte la qu’on place la notion clinique de l’ énurésie chez les enfants, et c’est aussi par le sens de faire pipi chez ces derniers, qu’on comprend le mécanisme inconscient de cet acte, de l’arrière-plan qui mis en avant cet acte, et du pourquoi de cet acte… ! faire pipi en sommes, est la seule porte d’issue, pour les enfants faibles et démunies, se trouvant au-dedans d’une situation désagréable, lourde de conséquence morbides pour eux, et ne trouvant que leurs corps, comme recours et leur acte de pisser comme issue…faire pipi donc, c’est réclamer instinctivement et sans savoir, un bien élémentaire qui leurs revient de droit. réclamer un droit, qui est ni moins ni plus que le souhait de vivre dans la paix, l’endente et le calme…réclamer un droit, c’ est rêver de trouver des parents compréhensifs, tendres et affectueux, et de se sentir chaleur, protection et sécurité auprès d’eux et d’en finir avec la peur pour faire amitié avec la joie et le bonheur.
Cas n° 02-L’historique.
il s’agit de l’enfant « x », âge de 13 ans, issue d’une famille moyenné, composée de six membres, y compris la mère et le père. Ce dernier est un simple fonctionnaire dans une société. La mère est une femme au foyer. le frère ainée est sans travail fixe, mais il bricole quand même. Les deux sœurs exerçaient la couture traditionnelle à domicile. le climat familial a été la plus par du temps perturbé par toute sorte de malentendu, de dispute, et de violence, surtouts entre le père et la mère. l’atmosphère noir et obscur ainsi que le trop plein émotionnel ont régné durant une belle lurette au sein du foyer. Ils ont perturbé l’union et l’harmonie familiale. ils ont répercuté négativement sur l’état psychique et moral de tous les membres de la famille, notamment les vulnérables enfants et sur l’état de notre cas « x » précisément. ce dernier n’a cessé de faire pipi sur lui, surtout la nuit et ne trouvait que la voie de la désobéissance et la turbulence pour crier secours et attirer l’attention dans le but d’une éventuelle ébauche et sortie salutaire de son calvaire psychique et son malaise physique.
-L’entretien.
La première entrevue s’est déroulée le mois de février, en l’an 2001. l’enfant a été orienté par un spécialiste en urologie et ramené par sa mère. après un bref protocole d’accueil, l’enfants apparemment de bonne condition physique, affichait une instabilité comportementale, teinté de réflexions anormales et incontrôlables. A peine entré à la salle de consultation, il s’est précipité de s’assoir à mes côtés. Il a refusé même d’obtempérer aux ordres de sa mère. cette dernière m’a fait savoir que c’est un enfant qui nous n’écoutait pas et ne cessait de faire quotidiennement pipi. l’enfant qui apparemment ne fait aucun souci et ne prête aucune attention au propos de sa mère, continue à se rapprocher de moi, persiste à rester à cote de moi et à me solliciter à travers la mine et les sourires de lui prêter beaucoup d’ attention. après avoir demandé à la mère de me laisser seul avec lui et juste après sa sortie du bureau, l’enfant a revenu s’assoir devant moi. Il avait l’air heureux comme si, son mal, vient de sa mère. tout de suite, on a établi le lien entre ses facteurs pour soulever une hypothèse, souligner les remarques et relever les vrais causes qui se trouvaient derrière ce genre de comportement. on n’a pas tarder après avoir parlé de tout et de rien, uniquement pour instaurer le climat de confiance entre nous, on n’a pas tarder de demander à l’enfant de nous faire librement un dessin, à son choix. L’enfant n’a pas trop hésité. dix minutes après, il nous a surpris par un dessin, comportant tous les membres de la famille à l’exception de sa mère et son père. L’analyse de ce dessin et l’omission de ses deux repères fondamentaux nous a fait savoir que les parents pouvaient être responsables de la situation psychologique de l’enfant. le dessin nous à révéler aussi le lien entre la souffrance de l’enfant et le climat familial, caractérisé par les disputes, les violences presque quotidiennes et le manque d’intérêt chronique à son égard, d’où le surgissement spontané des tendances morbides pour chercher et rechercher jusqu’à trouver un substitut paternel et un autre maternel. des recherches répétitifs, malheureusement vouées à des échecs successifs, ce qui a accentué les actes de faire pipi et renforçait les énurésies…la première séance est terminée…le RDV est fixe dans une semaine.
la deuxième séance avait été commencé par une brève discussion, parsemée de devinette et d’anecdote, juste après on a demandé à l’enfant de nous faire un autre dessin pour confirmer ou infirmer le diagnostic préliminaire. l’enfant très motivé à dessiner, n’a pas cessé de répéter le même dessin et de reproduire le même contenu, d’où la confirmation du diagnostic…la séance est achevée…, le RDV est fixé.
les séances, en nombre de 15 se sont succédées et durant lesquelles, on n’a exiger la présence des parents, on les a fait savoir graduellement que leur enfant souffrait d’une carence affective aigue et on les a sensibiliser que seuls leurs appui, aide, et soutien pouvaient lui rendre son équilibre, son épanouissement, et son bienêtre. on les a inculqué l’idée d’arrenter les querelles et de cesser de disputer, de s’emporter violement. On les a expliqué aussi que le faite d’exposer votre enfant à vos problèmes, va compliquer et dérégler la bonne évolution et développement psycho -moteur de l’enfant. seuls la sagesse, le bon sens, la clémence, la compréhension et le savoir-faire pouvaient contribuer favorablement à l’harmonisation de la famille et à l’installation d’un climat de détente et d’entente… dialoguer directement avec les enfants, leurs prêter attention, les aimer fortement, les écouter, les accompagner, les bien traiter et les bien encourager, sont les seuls garants de l ‘ intégrité morale, physique et psychique de vos enfants et leurs seuls issues possibles…le regret des parents n’a pas tarder à venir, à se manifester par les larmes aux yeux, comme preuve de sincérité. ..enfin c’est le fait de voir un père et une mère très reconnaissants de leurs bêtises et de leurs tares, vis-à-vis leurs enfants, de les voir faire leur propre mea-culpa, les voir aussi se précipiter à étreindre chaleureusement et amoureusement leurs chers enfants, qu’on s ‘aperçoit réellement et vraisemblablement, que c’est ce geste qu’ il fallut et c ‘est encore ce geste qu’il faut…c’est le geste qui vaut…c’est le geste de la sauvegarde.
-Analyse et diagnostic.
l’enfant « x », vu sa faiblesse mentale, physique et psychique n’a pas pu réagir, en voyant leurs parents livrées à une bataille acharnée de tous les jours. il n’a pas pu aussi dégager ces frustrations et ces déceptions par ses mécanismes de défense, à priori faibles, fragiles et non encore murs et actifs…il n’a pas pu aussi oublier ses peines et douleurs ni à travers le jeux ni à travers les rêves. le fardeau était lourd, les moyens très limites, l’environnement hostile, la question assez posée, trop remuée et sans réponse . l’enfant livré à lui-même, gérait tout seul son sort et à défaut de ne pas trouver appui, aide et soutien, il le gère dans l’ imaginaire par les faux rêves et les terribles fantasmes. a force de ne trouver que cette voie à emprunter, il n’ hésite pas quoique inconsciemment à user de tout moyen, rien que pour mettre en dehors de lui, cette charge qui le ronge, le dérange et lui cause douleurs et souffrances …il n’ hésite pas à faire pipi pour dégager symboliquement ce lourd fardeau par le biais des urines même. quoiqu’on dise, les enfants resterons des victimes et c’ est au parents qu’ incombe la responsabilité et c ‘est à eux de leurs faire des reproches pour leurs manques d’ intérêt, leurs sécheresse affective et la maltraitance de leurs enfants …l’enfant « x » quoique sortie indemne de son trouble, après une série de séances fructueuses et qui se sont soldées par le fameux geste salutaire qui a sauvé d ‘une part l’ honneur des parents et d ‘autre part l’ intégrité de l ‘enfant, il a été diagnostiqué comme cas présentant un trouble » d’ énurésie primaire » . ce cas demeurera en fin un excellent exemple pour tous les parents, souhaitant voir leurs enfants saints et sauves et restera aussi un modèle clair et visible pour tout père ou toute mère insensibles vis à vis leurs enfants qui font pipi, surtouts à l’âge de 4 ans et plus. Pour tous ses parents qui ne s’inquiéteraient pas de leurs enfants et ne chercheraient jamais à comprendre leurs états d’être psychologique, ne serai-ce, que par un simple avis psychologue.